Être flexitarien

Etre flexitarien

reperes

S’engager, c’est parfois dans la rue, parfois dans l’assiette.

reperes

C’est quoi être flexitarien ? : la Flex’interview

reperes

L’équilibre du corps humain

reperes

ÇA T’ÉVOQUE QUOI « AIMEZ LA VIANDE, MANGEZ-EN MIEUX » ? : LA FLEX’INTERVIEW AU SALON DE L’AGRICULTURE

reperes

Manger de la viande : oui, mais combien ?

reperes

Le regard de Vincent Viet, trailer professionnel

interview

Le regard de Raphaël Grüman, nutritionniste

interview

Manger de tout : oui, mais combien ?

reperes

Etre flexitarien

reperes

Le flexitarien est l’omnivore du 21e siècle

Avec le 21e siècle, les modes de vie changent et se multiplient, autour de préoccupations partagées par de nombreux Français qui sont de mieux vivre, mieux consommer et mieux manger.

Sur l’alimentation, les Français s’accordent à vouloir transmettre aux générations futures deux valeurs essentielles à leurs yeux : d’abord manger équilibré et varié mais aussi consommer des produits de qualité, issus de filières durables.

Ces nouveaux comportements alimentaires des Français qui privilégient de plus en plus une alimentation responsable ont donné naissance à un mode de vie : le flexitarisme.

Etre flexitarien

Le flexitarien, cet omnivore du 21e siècle, est un consommateur éclairé, qui mange de tout : des aliments d’origine animale aussi bien que végétale. Libre de choisir son alimentation, il mange en conscience, c’est-à-dire en quantité raisonnée et privilégie autant le plaisir que la qualité, mais aussi l’équilibre et la variété, le local et la durabilité.

Le flexitarien fait donc le choix d’un mode de vie respectueux de son corps, mais aussi de la planète. En résumé, le flexitarien :

  • est flexible, il mange en conscience et savoure ses aliments sans culpabilité ;
  • choisit librement ses aliments pour son plaisir et sa santé ;
  • se laisse guider par ses envies et sa quête d’équilibre ;
  • est un consommateur éclairé qui mange aussi bien des aliments d’origine animale que d’origine végétale ;
  • est adepte des légumes et des légumineuses, mais aussi amateur de viande, en juste quantité.

Alors, comment mieux manger de la viande ?

En mangeant, de façon raisonnable et raisonnée, le flexitarien peut privilégier des viandes de qualité issues d’une production responsable et durable. Consommée en juste quantité, la viande a toute sa place dans une alimentation équilibrée.

Bref, « être naturellement flexitarien », c’est quoi ?

Loin des diktats, être naturellement flexitarien, c’est être libre de ne se passer de rien, c’est allier la variété à la qualité, c’est avant tout du bon sens !

Retour en haut

S’engager, c’est parfois dans la rue, parfois dans l’assiette.

reperes

Être flexitarien, c’est aussi s’engager. S’engager à consommer de façon raisonnée en choisissant une viande plus durable, meilleure pour soi et pour nos territoires.

C’est manger de tout, librement et en conscience de l’impact de notre assiette sur la planète. C’est privilégier autant le plaisir que la qualité, l’équilibre et la variété. C’est être fier de s’engager à travers ses choix alimentaires.

ÊTRE FLEXITARIEN EN 2023 : UN ENGAGEMENT EXIGEANT EN FAVEUR D’UNE ALIMENTATION DURABLE

Être flexitarien en 2023, c’est décider de « mieux manger » et opter pour une alimentation de qualité, locale, meilleure en éthique comme en goût.

C’est consommer en juste quantité et, dans le cadre d’une alimentation équilibrée, une viande plus durable, issue du modèle de production français, un modèle d’élevage principalement herbager et à taille humaine, autonome, respectueux à la fois du bien-être animal et de la biodiversité.

C’est choisir de ne pas faire de compromis sur le plaisir en tenant compte des impacts de sa consommation sur sa santé et son environnement.

Être flexitarien en 2023, c’est aussi s’engager à soutenir la pérennité de la filière Élevage et Viande française, mobilisée depuis 2017 dans une démarche de responsabilité sociétale exigeante et labellisée par l’AFNOR.

Etre flexitarien, c’est aussi s’engager.
S’engager à consommer de façon raisonnÉe en choisissant une viande plus durable, meilleure pour soi et pour nos territoires. Et pour ça, vous pouvez compter sur l’exigence de toute une filiÈre.
« Aimez la viande, mangez-en mieux. » signÉe « Naturellement flexitariens ».

Retour en haut

C’est quoi être flexitarien ? : la Flex’interview

reperes

Le flexitarisme, ça ne parle pas forcément tout de suite à tout le monde, mais il apparait quand même clairement que c’est une façon de vivre, et même une philosophie de vie pour certains!

Manifestement les flexitariens croquent la vie à pleines dent en mangeant des aliments sains et de qualité. Alors à ce rythme, il est assez naturel de réaliser le match parfait entre légumes et viande…

Et toi aussi, tu es flexitarien ?

« Le flexitarisme, ça te parle ? »

« C’est quoi, être flexitarien ? »

« Ça fait du sport, un flexitarien? »

« Légumes & viande, c’est quoi le match parfait? »

« Ça t’évoque quoi Aimez la viande, mangez-en mieux ?« 

« Et toi, t’es flexitarien ? »

Retour en haut

L’équilibre du corps humain

reperes

« Manger équilibré », « bien manger », « varier son alimentation »... Des mots que nous entendons à longueur d'année et qui nous paraissent du coup bien familiers. Mais sommes-nous tous bien au clair avec ce que signifie l’équilibre alimentaire ?

L’équilibre du corps humain aide à comprendre de manière super simple et immédiate comment notre corps fonctionne et pour quelles (très bonnes) raisons nous avons besoin de manger de tout.

Protéines, vitamines, glucides, et minéraux sont essentiels pour venir à bout de votre journée et, plus important encore, avoir assez d’énergie pour profiter du reste. Pour obtenir tous ces nutriments, il faut varier les aliments : viande, poisson et œufs, fruits et légumes, légumineuses, féculents et céréales, produits laitiers.

D’où l’équilibre. Simple, non ?

Vous souhaitez en savoir plus ? Découvrez le trio gagnant.

Retour en haut

ÇA T’ÉVOQUE QUOI « AIMEZ LA VIANDE, MANGEZ-EN MIEUX » ? : LA FLEX’INTERVIEW AU SALON DE L’AGRICULTURE

reperes

Pour les visiteurs du Salon de l’agriculture à Paris, « Aimez la viande, mangez-en mieux » c’est faire attention à ce qu’on mange en choisissant une viande issue d’élevages français et c’est aussi se faire plaisir avec de bons produits sans se priver de rien.

Plus encore « Aimez la viande, mangez-en mieux », c’est le symbole de la prise de conscience des consommateurs et le flexitarisme apparait désormais comme un véritable mode de vie qui va bien au-delà d’un simple rapport à son alimentation.
Du coup, ce n’est pas trop compliqué pour les visiteurs du Salon de l’agriculture d’associer légumes et viande pour réaliser le match parfait.

Ça t’évoque quoi aimez la viande mangez-en mieux ? – 1

Ça t’évoque quoi aimez la viande mangez-en mieux ? – 2

Ça t’évoque quoi aimez la viande mangez-en mieux ? – 3

Ça t’évoque quoi aimez la viande mangez-en mieux ? – 4

C’est quoi être flexitarien ?

Le flexitarisme, ça te parle ?

Et toi, t’es flexitarien ? – 1

Et toi, t’es flexitarien ? – 2

Et toi, t’es flexitarien ? – 3

Légumes et viande c’est quoi le match parfait ? -1

Légumes et viande c’est quoi le match parfait ? -2

Retour en haut

Manger de la viande : oui, mais combien ?

reperes

En matière de nutrition, connaître les bonnes quantités n’est pas tout : encore faut-il savoir les mesurer. Ainsi, pour évaluer une portion type de viande cuite, vous repérer grâce à votre main est particulièrement malin : la taille de la paume, l’épaisseur du petit doigt, et le tour est joué !

Un repère de portion simple et visuel pour mieux s’y retrouver

Le Programme National Nutrition et Santé (PNNS) établi par le ministère chargé de la Santé recommande le seuil de 500 grammes de viande cuite (hors volaille) par semaine[1]. D’accord, mais 500 grammes de viande par semaine, ça fait combien de grammes par jour ? Et par repas ? Et au fait, une portion de 150 g de viande, ça ressemble à quoi ? Pas toujours évident de s’y retrouver, et pour éviter que la virée chez le boucher ne se transforme en casse-tête, rien de mieux que de se doter de repères simples et visuels.

[1] Seuil à ne pas dépasser pour prévenir le cancer colorectal, selon le WCRF, World Cancer Research Fund, 2018 et l’ANSES, 2016

L’objectif de ce repère nutritionnel ? Vous donner un moyen simple, pratique et immédiat d’évaluer si votre consommation de viande correspond à la bonne quantité : ni trop, ni trop peu. Ses avantages :

  • Simple et visuel, il vous évite d’avoir à peser, calculer ou convertir des mesures de poids ou de taille, vous n’avez qu’à regarder votre main !
  • Pratique, vous l’avez toujours avec vous : pas de risque d’oublier votre main avant de partir faire les courses !
  • Personnalisé, il évolue selon l’âge, le sexe, la morphologie… du propriétaire de la main. La portion recommandée n’est évidemment pas la même pour vous et pour votre enfant, mais cela tombe bien : vos mains non plus en sont pas les mêmes !

 

Retour en haut

Le regard de Vincent Viet, trailer professionnel

interview

Ce sportif de haut niveau a d’abord pratiqué le VTT avant de succomber au trail. Une course à pied sur de longues distances à laquelle il s’adonne avec passion en France et dans le monde entier. Également coach pour des personnes expérimentées ou non, c’est tout naturellement qu’il s’interroge sur notre rapport à l’alimentation.

Certains sportifs de haut niveau prônent une alimentation sans viande : qu’en pensez-vous ?

Il est vrai qu’aujourd’hui, on est amené à se poser des questions pour diverses raisons. Dans le sport de haut niveau, je côtoie en effet des personnes qui arrêtent de consommer de la viande, mais aussi du lait ou encore du gluten. Pour ma part, je ne m’inscris pas dans cette optique. Je pratique chaque jour, je multiplie les heures d’entraînement, j’ai donc besoin d’apports nutritionnels adaptés. Et aussi, comme le veut l’adage : après l’effort, le réconfort ! C’est pourquoi je mange de la viande de temps en temps et j’essaie toujours de sélectionner les lieux où je m’approvisionne pour avoir des produits de qualité.

 

Et vous, pour allier sport et performance, quel régime alimentaire adoptez-vous ?

Lors de mes entraînements, je m’efforce de varier les exercices, les distances, les terrains de jeu… Cela permet de ne pas se lasser et de progresser. Pour mon régime alimentaire, je suis le même raisonnement : je recherche la diversité, j’essaie de découvrir des nouveautés, tout en privilégiant les produits de saison, bien sûr. Étant donné que j’aime bien la viande, j’en mange un peu, qui vient soit de chez le boucher, soit directement de chez un producteur, dont je sais que les pratiques sont responsables et durables. On parle beaucoup de super-aliments, mais je pense que l’essentiel, c’est la variété des produits et des recettes aussi.

 

Vous êtes très attaché à la nature : manger de la viande n’est-il pas contraire à certaines de vos valeurs ?

Je pratique sur des chemins de campagne, à la montagne ou dans le désert et j’ai le plus profond respect pour l’environnement. Pour moi, allier alimentation et conviction, c’est se montrer attentif à la provenance des produits qu’on achète, favoriser les circuits courts, cibler les producteurs locaux… Pas facile pour tout le monde, mais il y a toujours des possibilités.

Manger de la viande n’est donc aucunement contraire à mes valeurs et je n’imaginerais pas un repas de famille sans un délicieux rosbeef, accompagnée d’un bon vin, en faisant toujours primer la qualité sur la quantité !

 

 Est-ce que vous vous définiriez comme flexitarien ? Si oui, qu’est-ce que cela signifie pour vous ?

Cette notion ne m’était pas familière il y a encore peu de temps et, pourtant, c’est mon mode de vie au quotidien. Je peux donc dire que je me considère comme un flexitarien, c’est-à-dire comme un consommateur qui s’efforce de faire des choix raisonnés. D’ailleurs, cela vaut pour la viande autant que pour les fruits, les légumes et même tout le reste. À mon sens, il s’agit d’une éthique globale : il faut trouver un juste équilibre entre ses besoins, ses activités, ses passions… Dans mon cas, cela peut se résumer en une expression « un esprit sain dans un corps sain ».

Retour en haut

Le regard de Raphaël Grüman, nutritionniste

interview

Exerçant en libéral depuis une dizaine d’années, ce spécialiste de la nutrition multiplie également les activités dans le secteur paramédical. Chaque jour, il reçoit des patients de tous horizons auprès desquels il plaide en faveur de l’équilibre entre alimentation, forme physique et bien-être. Voici ce qu’il retient de notre rapport à la consommation de viande.

Pour reprendre le titre bien connu du roman de Jonathan Safran Foer, faut-il manger les animaux ?

En tant que nutritionniste, je dirais bien sûr qu’il faut consommer de la chair animale pour entretenir sa forme. À l’origine, l’homme est un omnivore, un chasseur, un pêcheur, un cueilleur, qui mange de tout et la variété est essentielle à notre équilibre alimentaire. S’il nous manque une composante, cela peut créer un déficit nutritionnel et, donc, des carences.

Certes, les Français consomment un peu moins de viande depuis quelques années et l’on peut même vivre sans en manger. Cependant, il faut compenser avec précision l’absence de certains nutriments, qui sont difficiles à trouver dans d’autres aliments ou présents en bien moindre quantité.

 

Le flexitarisme peut-il être une réponse aux maux dont est accusée la consommation de viande aujourd’hui ?

Tout à fait, car c’est vraiment l’équilibre qui prime en matière d’alimentation. Par exemple, l’augmentation de pathologies cardiovasculaires est due principalement à une absorption excessive de produits gras saturés, qui bouchent et rigidifient les artères. Dans cet esprit, même si cela peut surprendre, une surconsommation de fruits peut avoir un impact sur la glycémie ou la prise de poids de par leur teneur en sucre. En réalité, c’est l’excès qui est néfaste et cela s’applique à tous les aliments, y compris la viande. C’est pourquoi le flexitarisme semble effectivement une bonne solution pour se nourrir de façon variée et rester en bonne santé.

 

En quoi peut-on dire que la santé est dans l’assiette… Et dans la côtelette ?

La viande a des propriétés spécifiques, qu’il est difficile de retrouver dans d’autres aliments.

Je pense bien entendu à ses protéines, assimilées à 80% par l’organisme contre 40% seulement pour celles d’origine végétale, avec un risque de fonte musculaire en cas de carence. C’est également le cas pour le fer contenu dans la viande, dit « héminique » et mieux absorbé que celui des végétaux, ce qui permet d’éviter l’anémie. Sans oublier les vitamines, notamment B9 et B12 : la première, par exemple, se trouve également dans les végétaux et légumineuses, mais en petite quantité. L’important est donc de composer son assiette de façon avisée.

 

Selon vous, que traduit le succès actuel des régimes « sans » (sans viande, sans gluten, sans lactose…) ?

Incontestablement, il y a un effet de mode, renforcé par certains traitements médiatiques et la désinformation véhiculée via les réseaux sociaux. Aujourd’hui, beaucoup de mes patients se disent intolérants au gluten, alors qu’il s’agit d’une intolérance qui touche 1% des Français ! Bien sûr, cela traduit des évolutions dans nos modes de vie, comme la volonté croissante de protéger l’environnement, d’améliorer son bien-être, notamment en s’intéressant à l’origine des aliments ou à leurs méthodes de production. En réalité, il faut se fier au bon sens, préférer les produits bruts qu’on prépare soi-même et se souvenir que la viande figure dans les repères du PNNS.

Retour en haut

Manger de tout : oui, mais combien ?

reperes

En nutrition, tout est affaire d’équilibre : manger de tout, mais en quantité adaptée. Ainsi, tous les aliments ont leur place dans une alimentation variée et équilibrée, même si certains doivent être consommés avec modération. L’essentiel est de savoir combien !

Un équilibre au quotidien…

Le Programme National Nutrition et Santé (PNNS) établi par le ministère chargé de la Santé conseille de limiter sa consommation de viande (hors volaille) à 500 grammes par semaine pour un adulte, ce qui correspond à environ 3 ou 4 steaks.[1]. Or, aujourd’hui, la consommation moyenne de viande (hors volaille) par adulte en France est de 300 grammes par semaine[2]. On estime que 82 % des adultes ont une consommation inférieure au seuil limite de 500 grammes et donc conforme aux recommandations. La question n’est donc probablement pas de savoir comment réduire votre consommation de viande, mais plutôt comment l’accommoder à votre goût, et par quels légumes et féculents l’accompagner pour vous régaler !

 

… et à chaque repas

Sources de protéines d’excellente qualité, mais aussi de minéraux (comme le fer) et de vitamines (comme la vitamine B12), les produits animaux sont l’une des 3 composantes du plat principal, aux côtés des légumes et des féculents : c’est pourquoi l’on parle de « trio gagnant ». Une entrée composée de fruits ou de légumes, crus ou cuits, et un produit laitier (en fromage ou dessert) peuvent compléter votre menu pour aboutir à un repas parfaitement équilibré !

[1] WCRF, World Cancer Research Fund, 2018 et ANSES, 2016

[2] CRÉDOC, enquête CCAF 2019

Retour en haut